Pris de cours, me voici à manquer de châssis, de gesso, de
couleurs … J’ai dû démonter des vieilles toiles que j’ai retournées sur le
cadre. J’ai aussi bricolé un apprêt avec un fond de peinture à plafond, du talc
et de l’eau. Pour la peinture on fera comme le grand Picasso, quand je n'aurai
plus de bleu, je mettrai du rouge.
Pour mon projet de triptyque, j’ai tendu du vieux drap de
lin sur du bois de récup. Ce sera mon grand-œuvre du grand désœuvrement.
C’est un temps révolutionnaire où rien ne nous oblige.
Ne serions-nous pas plus libre dans cet enfermement ? Cela inquiète Macron
et le gouvernement pressés de mettre un terme à l’oisiveté au risque de
relancer la propagation de ce foutu virus. Tout changera disent-ils, mais tout
doit continuer. Ils ont trop peur que nous prenions goût à la paresse et que
nos rêves anéantissent les leurs.
deux esquisses pour un triptyque
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