vendredi 24 juin 2011

Le Modulor fait du vélo (aboutissement)

Il est passé par ici ...

Maison Radieuse – Rezé                                Escalier extérieur



... Il repassera par là



- Modulor à bicyclette -  acrylique sur panneau de médium 50x65
aboutissement du Modulor fait du vélo
           

mercredi 15 juin 2011

François Jouas-Poutrel




Almanach du marin breton 1997


En couverture le phare du plateau des Roches-Douvres à la manière de Chagall est l’œuvre de François Jouas-Poutrel. Il en fut le gardien pendant vingt et un ans. Éloigné des côtes, ce phare est  propice au rêve et les peintures de Jouas «  à la manière de »  Derain, Picasso, Matisse … révèlent cet univers.  





Mon modeste hommage à  François Jouas,  page  118 de mon almanach 97  
 Sirène des Roches-Douvres à sa manière.

mercredi 8 juin 2011

Benjamin Péret

Je ne mange pas de ce pain-là

Je ne mange pas de ce pain-là - Benjamin Péret -  publié aux éditions surréalistes en 1936. Réédité aux éditions Syllepse en 2010.


Benjamin Péret est né au 15 de la rue Alsace-Lorraine à Rezé en 1899.

Après une jeunesse révoltée, Péret rejoint le mouvement Dada. Dans le Procès de Maurice Barrès présidé par André Breton, il joue le rôle du soldat inconnu portant une capote de soldat français et parlant allemand.

Dans les années trente, un chroniqueur littéraire réclame qu'il soit fusillé pour avoir écrit dans le poème Vie de l'assassin Foch : « Il eut tout ce qu'on fait de mieux dans le genre des dégueulis bilieux de médaille militaire et la vinasse nauséabonde de la Légion d'honneur qui peu à peu s'agrandit. »
En 1936, il rejoint les rangs des républicains espagnols. Trotskiste, exclu du POUM pour cause d’anti-stalinisme Péret combat avec les anarchistes dans la colonne Durruti.
De retour à Nantes au commencement de la seconde guerre mondiale, il est incarcéré pour activités politiques. Libéré juste avant l'arrivée des Allemands, il fuit au Mexique et y séjournera 8ans. Il ne cessera d’écrire et restera toujours fidèle à ses idées de jeunesse.
A sa mort en 1959, Octavio Paz écrira : « Grâce à des hommes comme Péret la nuit dans le siècle n’est pas absolue ».
Péret fut vraiment un homme sans dieu ni maitre, un homme sans concession. Sur sa tombe on peut lire : « Je ne mange pas de ce pain-là. »
Peu de rezéens connaissent Péret et la ville de Rezé ne fait pas grand chose pour que cela change.
Dans la commune seule une discrète rue privée porte le nom Benjamin Perret (avec le R doublé). S’agit-il du poète ?


Mon vélo paré de son antivol se moquant de la propriété privée.

« ROULEZ AU PAS » et pourquoi pas « MARCHEZ DROIT » ?





En revanche, Rezé a donné à une de ses rues le nom de Louis Aragon (poète patriote et stalinien notoire)


samedi 4 juin 2011

Bienvenue au Club

Ils sont sept au Club des meurtriers. Après y avoir passé quelques années, quand leur tour est arrivé, leur victime est désignée. Ils n'ont pas le choix, ils doivent passer à l’acte. Le crime commis, leur tête d'assassin tranchée et afin de maintenir l'effectif, un nouveau membre est recruté. Évidemment on attendra les dernières pages pour comprendre ce qui les motive.


Aime le maudit un petit chef-d’œuvre signé Siniac déniché par hasard dans une brocante du dimanche.