mercredi 27 septembre 2023

Grand Soleil

On dirait pas, mais la peinture c'est du boulot.
Je reprends un ancien projet destiné à une commande.
Au départ, une peinture à l'huile qui devait recouvrir les quatre portes d'un meuble de style années 60. Le projet était approuvé mais malheureusement et comme souvent, l'affaire n'a pas abouti pour d'obscures raisons.
Aujourd'hui, me reprends l'envie d'aller au bout sur quatre toiles et dans un format carré ou presque 126x120cm.
Il n'empêche que j'aurais bien aimé peindre ce meuble.






vendredi 15 septembre 2023

Degas en noir et blanc



C’est si agréable de recevoir des messages en papier avec un timbre dans une boîte aux lettres en fer. 
Un petit mot au verso d’une carte d’expo, un peu de Degas en noir et blanc. La brièveté ajoute au charme.

On songe en souriant que dessiner avec autant de délicatesse la beauté des femmes absout de tout, et qu’on a quelques progrès à faire. 

Abrazo C&C

mardi 12 septembre 2023

L’adieu à la porteuse de nuages




Je t’emballe, il faut se dire adieu. Vas t’en porter les nuages en Belgique, rien ne pouvait me faire plus plaisir que cette destination.
Tu croiseras sûrement des nuages venus d’Ostende. 
Je me souviens du bord de mer
Avec ces filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire.

Et puis on parle si bien de toi à Bruxelles 

LA FEMME QUI MARCHAIT
DANS LES NUAGES (1). 

Oui, je le veux !
Texte et illustration de
Philippe G. Brahy

La femme qui marchait dans les nuages, entre mer et ciel, tenait le bras gauche tendu et, à la main, un nuage, comme une torche olympique. Ou, plus probablement, elle repoussait le nuage pour s'en défaire, compte tenu, Les Merveilleux Nuages, par Harry Bernas. Elle cachait discrètement son visage et son sexe, afin de ne montrer qu'une poitrine avantageuse. Ces deux seins paraissaient deux gros mortiers pointés droit devant. Il compta cinq nuages. « Le 5 est souvent associé à la nature, aux cycles et à la vie. La vie est précisément ce phénomène qui utilise la matière inerte pour l’animer selon un processus invisible et mystérieux. » (2).

Il en a donc déduit que cette femme était une vie, une sorte de corps schizophrénique, une sorte de machines désirantes (3). Mais sa poitrine était aphrodisiaque.

Après avoir bu son thé mentholé à gorgées comptées. Dans le silence et l'observation de ce tableau, il rend grâce à cette femme colossale, à l'image de Niké, personnification de la Victoire.

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1. Passage nuageux (2020)
« Elle revient paraît-il, mais elle est toujours chez moi. »
huile sur toile 50x65cm
contact lucm.reze@free.fr
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2. https://www.jepense.org/symbolisme-chiffre-5/

3. Deleuze explique que « le corps sans organes se définit donc par un organe indéterminé, tandis que l’organisme se définit par des organes déterminés. »