André Penaud avait 16 ans
quand le mari de son institutrice, Gaston Chaissac, est venu chez lui peindre la porte de son placard de chambre à
Sainte-Florence en Vendée. « J'ai même
aidé Gaston Chaissac à finir de la peindre ». « Je lui ai payé
sa peinture, 5 500 francs anciens que j'avais économisé en vendant des vipères ».
André Penaud a gardé des années la porte
de ce placard dans sa petite maison de Rezé. En 2007, il décide de la vendre et
la confie à Drouot. Les 144 000 euros
de la vente arrondiront grandement les revenues qu’André touche de sa retraite
de policier. La porte du placard est maintenant exposée au musée des Sables-d'Olonne. André se souvient de Gaston Chaissac : «
C'était un fou gentil, Il faisait des
blagues et il écrivait à tout le monde, à la mairie, aux habitants. Mon frère a
gardé ses courriers, moi je les ai brûlés ».
Chouette placard !
RépondreSupprimer- C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches
RépondreSupprimerDe cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches
Dont le parfum se mêle à des parfums de fruits.
A.R.