Le patron d'Armor-Lux grand pourfendeur
des taxes, des impôts et des charges, porte le bonnet rouge. Il
manifestait à Quimper le 2 novembre pour une Bretagne libérée du
carcan républicain. En avril dernier, le contrat qu'il avait passé 5 ans
auparavant avec l’État jacobin, pour la confection des uniformes de la
police nationale, n'avait pas été renouvelé. Ce marché lui avait
rapporté 80 millions d'euros, on comprend son amertume. N'ayant plus
de pull de flic à fabriquer, Armor-Lux s'est mis à tricoter des
bonnets rouges. Des bonnets rouges que lui ont racheté 4 euros
pièce, les comités d'organisation de la fumeuse manifestation, pour
les revendre entre 5 et 10 euros aux bretons qui voulaient « vivre
et travailler au pays ». Armor-Lux s'est bien gardé de dire
aux porteurs du bonnet rouge que sur les 10000 bonnets écoulés,
7500 provenaient d'Écosse et avaient été probablement fabriqués en Asie.
L'entreprise bretonne se contentant d'apposer son étiquette et de
ramasser les bénéfices.
Manifestation de Bretagne réunie à Nantes le 16 novembre 2013, Christian
Troadec, maire de Carhaix, bonnet rouge à la main et drapeau herminé
en écharpe
Et moi qui en étais resté aux chapeaux ronds.
RépondreSupprimer♫
SupprimerIl paraît qu'en Amérique,
Par un procédé chimique,
On fait fondre les couilles des flics
Pour en faire des élastiques
Ils ont des chapeaux ronds
Vive la Bretagne!
Ils ont des chapeaux ronds
Vive les Bretons!