Chez ma mère, les fleurs voyagent une saison éphémère. S’il
fait beau, elles naissent le matin de la chaleur du torchon quotidien. Tout le
jour, elles parcourent l’inamovible faïence de la cuisine. Le soleil les suit
jusqu’à mourir et avec lui elles faneront à l’est.
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