vu la lune croissante dans le ciel de Mursiya
Je sacrifie mon âme aux belles arabes distantes !Comme elles se jouent de moi qui embrasse leurs demeures !Si tu t'égares derrière elles,L'effluve qu'elles exhalent t'indique le chemin.Et si la nuit sans lune descend sur moi,En évoquant leur souvenir, je chemine dans l'éclat de la lune.Et si nuitamment je poursuis leurs montures,La nuit devient pareille au soleil du matin.J'en courtisai uneA la beauté suprême.Se dévoile-t-elle, ce qu'elle montre est lumièreComme un soleil sans mélange.Soleil son visage, nuit sa chevelure,Merveille d'image du soleil et de la nuit réunis !Nous sommes dans la nuit en pleine lumière du jour,Et nous sommes à midi dans une nuit de cheveux !
Ibn ‘Arabi - L’interprète des désirs
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