le marais de Bouin
Cheval
fou, le vent du marais refuse autant de
quitter la mer que de fuir s’épuiser dans les terres. Il va, revient, fait volte-face, couche les prés
salés, effraie les étiers, ébouriffe le crin de nos têtes, fouette le sang. Comme des oiseaux de mer, on
ne recule que de face. On n’est jamais plus seul et plus vivant que dans ce vent.
J'aime beaucoup cette photo tout en mouvement.
RépondreSupprimerEt très beau texte, aussi.
RépondreSupprimerHeureux de voir, de temps en temps, la trace des passants
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