Le 1er août 1935 le Latécoère
F-AIUM de la Compagnie Nantaise de Navigation Aérienne (CNNA) , chargé de 20
000 sardines fraîches , décolle de l’aérodrome la Baule-Escoublac à destination
du Bourget. C’est la première fois que l’on
utilise l’avion pour transporter des denrées alimentaires. Dès lors, chaque
nuit à la saison de pêche sardinière, le pilote de l’aéroplane suit la voie
ferrée Nantes-Paris, aidé dans sa progression par les châteaux d’eau d’alimentation
des locomotives à vapeur, pour ravitailler en poissons frais les marchés parisiens.
Les sardines volantes sont un succès, la compagnie s’étoffe,
compte 5 appareils et multiplie les destinations. Les ports sardiniers doivent ce nouveau débouché à
René Marchesseau, pionnier de l’aviation, fondateur de la CNNA et créateur de
la première ligne aérienne Paris - Antananarivo - La Réunion.
Excellente, l'anecdote du pilote de l’aéroplane suivant la voie ferrée Nantes-Paris, en se repérant sur les châteaux d’eau alimentant les locos à vapeur.
RépondreSupprimerDe quoi faire des sardines fumées :-)
On imagine l’aventure quotidienne dans l’odeur de poisson, le pilote se repérant dans sa progression en lisant le nom des gares inscrit en grosses lettres rouges sur les réservoirs d’eau.
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