Aubette du tramway - station Diderot à Rezé
Coco me faisait découvrir dans
un précédent commentaire le régionalisme du mot aubette qui ne semble employé couramment
que dans l’ouest de la France pour désigner un abribus et plus largement un
abri de transport en commun.
On trouve trace du mot
hobette dans le vocabulaire militaire en
Flandre au XVème siècle. Il désignera d’abord (Vème siècle avant JCdecaux) une
cabane servant de poste d’observation, puis au XVIIIème un corps de garde des
sous-officiers et fin XVIIIème en
Belgique et dans le nord-est de la France un abri
servant de lieu d'attente des véhicules de transport en commun ou un kiosque à
journaux. Aujourd’hui le mot aubette est très rarement employé en Belgique où il
semble archaïque.
Comment et quand ce terme a-t-il voyagé jusqu’à
Nantes ? Peut-être avec les soldats de retour des nombreuses campagnes de
guerre aux frontières belges et allemandes ?
Julien Gracq évoque l’aubette de la place du Commerce à Nantes dans Lettrines
: « Le cœur de Nantes battra toujours pour moi avec les coups de timbre
métalliques des vieux tramways jaunes virant devant l'aubette de la place du
Commerce, dans le soleil du dimanche matin de mes sorties — jaunet et jeune, et
râpeux comme le muscadet. »
Je ne connaissais pas ce mot. Ici, on parle bêtement d'abribus.
RépondreSupprimerEt ils ne sont pas décorés de mosaïque mais certains sont construits par le cantonnier du village en pierre et recouverts de petites tuiles dans le style Vexin-pierre. Très beaux.
Riches, les mots !
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