Je passe souvent dans cette chapelle du XVIIe siècle devenue aujourd'hui une extension du Musée des Arts de Nantes.
Tribunal pendant la révolution, club politique ouvrier en 1848, chapelle ardente pour les soldats tués pendant la guerre d’Algérie, nu et toujours dans la pénombre, à chaque visite, ce temple sans dieu pèse toujours sur moi de toute son histoire.
C’est ce qu’on aurait dû faire après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, ( s'il n'avait été que de sauver le temple mais il fallait aussi réanimer l'Eglise catholique moribonde ) la débarrasser du culte et de tout le décorum qui va avec et ne garder que l’œuvre d’architecture.