lundi 16 juin 2025

L'été aux Isles



Exposition de l'été au Resto Les Isles
quartier Haute-Ile à Rezé.
Accrochage demain matin.
Merci à Virginie et à toute l'équipe pour leur accueil.




samedi 14 juin 2025

De l’art optique à l’art numérique



Musée d’arts de Nantes – De l’art optique à l’art numérique.
L’art optique est, me semble-t-il,  un art du temps et de l’espace et les deux sont nécessaires pour l’observation de ces œuvres. Mon dessin traduit l’étrange l’impression que m’a laissé cette visite de jeudi dernier. 
Je suis ressorti avec le sentiment d’avoir trop consommé. Une ivresse désagréable, une demi-douzaine d’œuvres m’auraient largement suffi. Toutes ces expérimentations ne manquent pas d’intérêt et de beauté pour certaines d’entre elles mais je ne suis addict. 

jeudi 12 juin 2025

Plomb durci

 

Peinture de 2009, Plomb durci, du nom de l’opération militaire israélienne de décembre/janvier2009. Les bombes tombaient encore et déjà sur Gaza. Je l’ai cherchée en vain ce matin avant de m'apercevoir dans mes notes d’alors que je l’avais donnée à une asso qui doit, je suppose, toujours l’avoir. 

mercredi 11 juin 2025

Leila Shawa

 


Solitude, Leila Shawa, 1988 

Leila Shawa, artiste gazaoui, décédée en octobre 2022 a peint la Palestine, vue poétique du pays rêvé, avant le génocide et la dislocation du paysage par les bombes israéliennes livrées par les pays occidentaux. 

vendredi 6 juin 2025

La pêche à la ligne



La pêche à la ligne consiste à faire tremper dans l’océan, un point d'interrogation accroché à un fil.
S’il ne dispose pas d’un océan, le pêcheur interrogatif rêvera aussi grand devant une rivière ou un lac.

mardi 3 juin 2025

Infantes d’Espagne


Infantes d’Espagne avec poires et artichauts 

huile sur toile 50x60cm (2021)

mercredi 28 mai 2025

Le jeudi de l’ascenseur.



Le ciel, terminus de l’ascension dans la mythologie chrétienne, est une sorte de paradis, comparable au néant, sans réveille-matin, petits chef ou factures d’électricité.
Ne serait-il pas judicieux de faire de ce jour férié une fête pour tous ? un moment idyllique de rapprochement et d’échange dans les ascenseurs, une fête des voisins en mieux.
Qu’en pense notre ministre de l’intérieur et des cultes ?
Le jour de l’ascenseur serait à Bruno Retailleau, ce que la fête de la musique est à Jack Lang.

mardi 27 mai 2025

Paimboeuf - Merci d'être venu

Merci à ceux qui sont passés par Paimboeuf entre le 16 et le 25 mai.
Et pour ceux qui seraient passés s'ils avaient pu, un tour vidéo rapide de la Galerie à Contre-Courant.




mercredi 21 mai 2025

RDV à Paimbœuf

A nouveau ce week-end , les 23,24 et 25 mai, Expo Isabelle Ferré & moi-même à la Galerie À Contre Courant.
Rendez-vous entre ciel et Loire dans la lumière de Paimbœuf.

 





mercredi 14 mai 2025

Expo à Paimboeuf

 Accrochage et réconfort, demain sera un autre jour.






vendredi 9 mai 2025

Expo en mai



Je vous invite à passer du 16 au 25 mai à la galerie A Contre Courant sur les quais de Paimbœuf.
Vernissage le vendredi 16 mai à 18h.
A bientôt

mardi 6 mai 2025

Faut-il mettre du beurre dans la poésie ?



Ce matin, sur le réseau social, j’ai vu passer une invitation à venir un matin écouter des poètes en mangeant des croissants chauds. 

Enivrez vous recommande Baudelaire mais pas de chocolatine dans sa liste de suggestions. Peut-être que comme moi, la viennoiserie chaude le barbouille. 

dimanche 4 mai 2025

Le poète revenu

Cet après midi, un papillon s'est posé sur un nu en cours. Un poète visitant une muse oubliée ? J'ai stoppé là mon dessin, il ne faudrait pas qu'ils se perdent.

Elle avait l'air quelconque. Certes jolie, mais d'une beauté banale, quelque chose d'animal. Pourtant mon copain m'avait dit Tu verras, cette fille, c'est une tuerie. Il ne savait pas si bien dire : je suis mort dans ses bras à peine nous étions-nous emboîtés. 
Charles Brun, souvenirs de la fausse commune

mardi 29 avril 2025

A l'ombre du pont sncf



En ce premier jour de vraie chaleur, l'ombre était lourde comme un pont sncf. La Loire ventilait obstinément sur la détrempe, assoiffant le papier et le peintre. Il était temps de plier les gaules et d'aller boire un verre. 



lundi 28 avril 2025

La villa d’Hadrien à Tibur


C’est en retrouvant quelques photos de visite à Tivoli que j’ai eu envie de relire Les mémoires d’Hadrien, l’œuvre de Marguerite Yourcenar. 
Hadrien lucide et aussi serein à la fin de sa vie que les ruines dans l’ombre chaude de l’été autour du Canope.






mercredi 23 avril 2025

Micheline


Hier soir, Arte diffusait Chère Louise de De Broca. Au début du film, Louise-Jeanne Moreau quitte une ville portuaire du nord de la France que j’ai imaginée être Le Havre ou Dunkerque, pour Annecy.
Un long et très beau plan, sans personnage, s’attarde sur une micheline à quai dans le soleil matinal. 
Pour Louise, une nouvelle vie et l’illusion de l’ailleurs. Pour moi, la nostalgie des autorails rouges et crème. A la fin le train-train l'emporte sur le mortel amour.

lundi 21 avril 2025

Chez tante Léonie



En visite chez tante Léonie à Illiers-Combray, j'avais en tête, François Bon photographiant les boutons de portes, rampe d’escalier, commutateurs électriques, boule de verre, tout ce que Marcel Proust a touché.
Attentif moi aussi aux lumières qui marquent les heures, les saisons et le temps qui passe. Celles dans le vestibule que le soleil projette au travers les vitres de la porte ce 16 avril de ma visite à 15h, projetée exactement au même endroit tous les 16 avril à 15h du temps de Marcel Proust, la lumière du temps retrouvé.

samedi 19 avril 2025

Nuit cantilienne

Nuit cantilienne, les perspectives se prennent au piège des lampadaires et les pelouses trop grandes bleuissent immensément. Vision scotopique sur l’hippodrome désert à l’heure où Chantilly se retire dans ses hôtels particuliers.





jeudi 3 avril 2025

Anne Sexton



Son genre     (Traduction Michel Corne)


Je suis sortie, sorcière possédée,
hantant l’air noir, plus courageuse la nuit ;
rêvant le mal, j’ai fait mon chemin
par-dessus les maisons ordinaires, lumière après lumière:
pauvre chose solitaire, avec mes douze doigts, oubliée.
Une femme comme ça n’est pas une femme, vraiment.
J’ai été de son genre
.
J’ai trouvé les grottes chaleureuses dans les bois,
je les ai remplies de poêles, de figurines, d’étagères,
de placards, de soieries, d’innombrables biens ;
j’ai préparé le souper pour les vers et les elfes :
pleurnichant, en réarrangeant les mal alignés.
Une femme comme ça est mal comprise.
J’ai été de son genre.

Je suis montée dans ton chariot, conducteur,
j’ai fait signe avec mes bras nus aux villages qui défilaient,
découvrant les dernières routes étincelantes, survivante
là où tes flammes mordent encore ma cuisse
et mes côtes craquent où tes roues s’entortillent.
Une femme comme ça n’a pas honte de mourir.
J’ai été de son genre.


mardi 25 mars 2025

Le soleil aussi pour la Palestine



Le soir nous atteignit...
Le soleil
Peignait sa chevelure dans la mer,
Et le dernier baiser accostait
À mes yeux, braises.

Mahmoud Darwich - poète palestinien (1941 - 2008)


lundi 24 mars 2025

Dans les nuages hopperiens

 

Variation sur Excursion Into Philosphy de Hopper.
Tournant le dos à la vie vécue et à sa représentation, l'art et la littérature, l'homme face au vide.



mercredi 19 mars 2025

À bout de souffle

 « Ogres ivres du fol amour ancres jetées au fond des cieux lignes tirées des barques mouillées de flammes » écrit Picasso en 1947 



À bout de souffle
huile sur toile 57x80cm - 2021

dimanche 16 mars 2025

La vague



Cette petite toile de Raoul Dufy exposée au musée à Nantes qui me plaît tant, Le Havre, un cargo noir devant la plage de Sainte-Adresse. Fascinante épure de cargo à laquelle on réduit trop souvent ce tableau. 
Moi, ce qui m’accapare le plus, au point que je ne vois plus que cela, c’est la vague qui vient frapper la jetée, la touche blanche à cheval entre noir et bleu, l’énergie de la mer, la spontanéité du coup de pinceau. 

samedi 15 mars 2025

Les Goémons


Les Goémons, paroles et musique de Serge Gainsbourg

Face B du 45 tours Le poinçonneur des Lilas, Les Goémons sont passés inaperçus dans l'ombre du premier grand succès de Serge Gainsbourg. Les goémons sont comme les amours mortes, le thème est très gainsbourien et la chanson est magnifique.

Algues brunes ou rouges
Dessous la vague bougent
Les goémons
Mes amours leur ressemblentIl n'en reste il me sembleQue goémons
Que des fleurs arrachéesSe mourant comme lesNoirs goémons
Que l'on prend, que l'on jetteComme la mer rejetteLes goémons
Mes blessures reviventÀ la danse lasciveDes goémons
Dieu comme elle était belleVous souvenez-vous d'elleLes goémons
Elle avait la langueurEt le goût et l'odeurDes goémons
Je prie son innocenceÀ la sourde cadenceDes goémons
Algues brunes ou rougesDessous la vague bougentLes goémons
Mes amours leur ressemblentIl n'en reste il me sembleQue goémons
Que des fleurs arrachéesSe mourant comme lesNoirs goémons
Que l'on prend, que l'on jetteComme la mer rejetteLes goémons

jeudi 13 mars 2025

D'après photo ou sur le motif

 



En sortant du Musée des Arts à 16h cet après-midi, le soleil descendait derrière la cathédrale, sa silhouette sombre se dessinait sur le ciel lumineux. Je me suis assis sur le muret du cours Saint-Pierre et j'ai fait un dessin au crayon dans mon calpin, puis j'ai pris une photo avec mon téléphone dans l'intention de faire une gouache détrempée à la maison.
Le dessin in situ n'a pas le même cadrage que la photo prise au même endroit. Je ne vois pas comme un objectif photo, il voit et moi, je regarde.
Mon dessin au crayon ne rend pas la lumière comme la gouache qui me semble plus juste, part contre en dessinant d'après photo, le cadrage et la perspective se sont imposés à moi.

dimanche 9 mars 2025

Sagan

 "Cette effrayante santé morale que donne l'ambition"  -  F.S.


jeudi 6 mars 2025

Réarmement


Donc, il faut sauver la démocratie, ces terres rares où elle doit être défendue. Grand classique, l’un s’acoquine avec l’autre et le troisième est cocu.
Il est urgent de réarmer notre literie, union nationale dans la plume. 


lundi 3 mars 2025

Poètes de Gaza

« Continuer à lire et à penser la poésie qui nous parvient de Gaza. Dans En attendant Nadeau, mon article consacré à "Que ma mort apporte l'espoir", anthologie de poèmes de Gaza sélectionnés et traduits par Nada Yafi, publiée dans la collection Orient XXI des Éditions Libertalia avec une postface de l'écrivain palestinien Karim Kattan. Une anthologie qui restitue, en arabe et en français, le souffle de cette terre où poésie rime toujours avec présence et résilience. » Khalid Lyamlahi 

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/02/18/gaza-terre-de-poesie/






vendredi 28 février 2025

Le Sabbat des Sorcières



Peinture de 2015, sorte de caprice, Los Caprichos, en autoportrait du peintre ?
En tout cas, un hommage amoureux au grand Goya. 
Acrylique sur toile 50x61cm

mercredi 19 février 2025

mardi 18 février 2025

Lou



Nous sur-vivrons dans des territoires imprenables, tel Apollinaire

La nuit
S’achève
Et Gui
Poursuit
Son rêve
Où tout
Est Lou
On est en guerre
Mais Gui
N’y pense guère
La nuit
S’étoile et la paille se dore
Il songe à Celle qu’il adore

Apollinaire - Poème à Lou

lundi 10 février 2025

L'Artiste

 

Il y a quelques jours, j’eus le rare privilège de croiser une vraie Artiste dans un vernissage. Consciente de son noble statut, elle parlait suavement, laissant traîner les mots, la lumière scintillait autour de ses gracieux mouvements.


J’ai mesuré la distance qui me séparait de l’Olympe.

samedi 1 février 2025

Propos sur le sport



"... sans doute le sport était brutal. On pourrait dire qu'il est le précipité d'une haine générale, très finement divisée, qui trouve un dérivatif dans les compétitions.
On affirmait bien entendu, tout au contraire, que le sport unit, favorise la camaraderie, etc.; mais cela prouvait seulement, en fin de compte, que la brutalité et l'amour ne sont pas plus distants l'un de l'autre que les deux ailes d'un même grand oiseau multicolore et muet."
                                   Robert Musil - l'Homme sans qualités, (trad. Ph. Jaccottet)       

lundi 27 janvier 2025

De La vie des spectres dans Les Vagues




Hier soir, après avoir tourné la dernière page du roman La vie des spectres de Patrice Jean, un encart m’informait que j’avais lu engagé, ce livre ayant été imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement. 
Non seulement j’avais pris plaisir à lire ce bon roman mais en plus,  j’avais participé au sauvetage de la planète. Finalement me suis je dit, les romans de Patrice Jean jugés réac et indignes de rejoindre les étagères de la librairie solidaire et militante Les Vagues, dont il est question dans ce roman, ce livre ci pourrait bien se contredire grâce à son engagement éco-responsable.

vendredi 17 janvier 2025

Yves-Marie Gillardeau



J’étais hier à Cosmopolis où les amis d’ Yves-Marie Gillardeau ont organisé une expo « Yves-Marie Peintre Reporter » pour lui rendre hommage 3 ans après sa mort. Yves-Marie peignait l’actualité de la vie et de la société des hommes. Les peintures, elles, ne vivent qu’accrochées et alors que l’exposition se termine, beaucoup d’entre elles sont à acquérir. Je suis rentré à la maison avec une peinture représentant le portrait d’un homme pensif, sans quiétude, il porte une montre au poignet. Chronos nous dévore. Peinture de l’intranquillité, peinture de l’homme vivant.

vendredi 10 janvier 2025

La Florentine aux yeux ouverts

 


La Florentine aux yeux ouverts

D’après La Jeune Fille dite la Florentine, peinte par Hippolyte Flandrin en 1840.
Notre discrète petite Joconde du musée des arts de Nantes que je passe saluer à chacune de mes visites, mais suis-je son seul admirateur ? La jeune Florentine donc, celle d’Hippolyte a les yeux pudiquement fermés, la mienne les a ouverts. Elle sait pourquoi je l’aime et se demande si je n’ai pas exagéré.

mardi 7 janvier 2025

Bouquet de fleurs de peau



Hippolyte Taine me dit que je ne peux qu’échouer mieux. 

[...] la peau à papilles frémissantes, vaguement bleuie par le lacis des petites veines, vaguement jaunie par l'affleurement des gaines tendineuses, vaguement rougie par l'afflux de sang, nacrée au contact des aponévroses, tantôt lisse et tantôt striée, d'une richesse et d'une variété incomparables de tons, lumineuse dans l'ombre, toute palpitante à la lumière, trahissant par sa sensibilité nerveuse, les délicatesses de la pulpe molle et le renouvellement de la chair coulante dont elle est le voile transparent
Hippolyte Taine, Philosophie de l'art

Cela dit, vous pouvez toujours vous offrir cet échec moins bien. 

dimanche 5 janvier 2025

La mise au tombeau de Ribera

 


La mise au tombeau

Réalisation             Ribera 
Premier rôle           Jésus
Seconds rôles         Marie
                               Marie-Madeleine
Figurantes              Les sœurs de Marie
Guest star               Chloém
(Assistant stagiaire  Lucm)