Ici
Le ciel est d'un bleu tendre, diaphane
Avec un peu de rose aussi, qui se dissout
Il colore un pays taillé dans du
Cézanne
Cézanne
Avec, comme des gammes, juste dessous
Les tuiles emboîtées d'un village cubiste
Que n'eût pas renié
Derain
Derain
Là-haut, dans les buissons, le regard suit des pistes
Où les
Cathares allaient et venaient, sereins
Cathares allaient et venaient, sereins
Ici, en février, l'hiver rend déjà l'âme
Et le vent
Karajan se terre on ne sait où
Houle de schistes, de grès et vastes lames
De calcaire, ici, jadis, la mer recouvrait tout
Ce n'était qu'une immense toile mouvante
Le peuple des poissons la trouvait émouvante
Et le vent
Karajan se terre on ne sait où
Houle de schistes, de grès et vastes lames
De calcaire, ici, jadis, la mer recouvrait tout
Ce n'était qu'une immense toile mouvante
Le peuple des poissons la trouvait émouvante
Tout ce que je vous dis est vu d'une croisée
C'est trop beau, la beauté, mais on peut la croiser
La beauté du
Réel, ce peintre inégalable
Son œuvre, on n'en verra jamais les dessous
Combien est-il coté ?
Est-ce encore abordable ?
C'est bien au-dessus des sous
C'est trop beau, la beauté, mais on peut la croiser
La beauté du
Réel, ce peintre inégalable
Son œuvre, on n'en verra jamais les dessous
Combien est-il coté ?
Est-ce encore abordable ?
C'est bien au-dessus des sous
Claude
Nougaro
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