Début décembre, dans un supermarché du livre de ma banlieue
rezéenne, je recherchais en vain le journal d’Iñaki Uriarte, Baîller devant dieu. Je le savais introuvable dans les hautes piles
des nombreux best-sellers et je requérais l’aide d’un vendeur. Le moteur de
recherche nous indiqua que deux exemplaires avaient été livrés. L’un avait
trouvé son acquéreur, nous avons fini par mettre la main sur l’autre. Il y a
donc à Rezé un autre lecteur de Baîller... , je serais bien curieux de le
connaitre.
J’ai mis le livre sur
ma table de nuit et j’ai laissé reposer quelques semaines. Il ne faut jamais se
précipiter sur un livre que l’on nous a recommandé.
Dans son journal, traduit excellemment par Carlos Pardo et
préfacé par Frédéric Schiffter, Uñaki Uriarte, pendant longtemps critique littéraire,
nous fait partager ses plaisirs, ses colères, ses réflexions profondes ou plus légères,
toujours avec humour et élégance. On aimerait vivre aussi paisiblement.
Le plaisir de lire Uriarte est allé crescendo et à la moitié
du livre, j’ai ralenti la cadence regrettant déjà l’approche de la dernière
page. Il faudra que je le relise pour voir si je ne suis pas passé à côté du
début.
Combien
de temps nous faut-il regarder un tableau ? Voilà le genre de pensée qui
peut m’aider à passer une journée avec mes collègues les plus affligeants, ailleurs
avec le sourire aux lèvres. Merci Iñaki.
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