Le Concorde fête ses 100 ans. Le
cinoche du boulevard de l’Égalité vit toujours. C'est peut-être
le ciné où j'ai vu le plus de films, j'ai habité le quartier
pendant longtemps, rue Blanqui notamment. Si j'y suis resté fidèle,
ce n'est pas pour la qualité de ses fauteuils défoncés et en simili-cuir
noir qui collent quand il fait chaud, mais par nostalgie. A l'heure
dite, quand les derniers retardataires remplissent un peu la salle,
le film démarre sans pub et sans odeur de popcorn. En attendant
s'affichent sur l'écran les réclames à l'ancienne des commerçants du quartier ou
les événements prochains du Concorde. Les 4 salles n'offrent que le
meilleur au prix de 6 euros tarif plein. Il y a 30 ans c'était le
cinéma des jeunes et des prolos.
vendredi 26 mai 2017
mercredi 17 mai 2017
Lapin-méchant
Il y a très
longtemps, un lapin immaculé vivait posé sur un gazon anglais au milieu des
nains et des Blanche-Neige.
Les pelouses trop nettes et le premier de la classe qui remonte les Champs-Elysées debout sur un camion militaire m’angoissent.
Nul, fût-il
de tuffeau ne peut être condamné à vivre
un bonheur synthétique. Il y a très longtemps donc, quelques noctambules que
l’heure tardive avait enivrés, enlevèrent le lapin trop blanc à son funeste sort. Depuis lors et après
quelques coups de pinceau, la bête s’est
refait un tempérament, elle montre les dents. Baptisée Lapin-méchant et promue allégorie de la mauvaise inconscience,
elle trône sur une poubelle reléguée dans l’arrière-cour. Sous le
couvercle, des choses pas catholiques et rien qui mérite la légion d’honneur : la morale est
sauve.
« Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n'a pas de codes donc pas de limites »
Manuel Valls
A méchant,
méchant et demi
mardi 16 mai 2017
Suzanne
"Quel tableau, mon ami, que celui de la douce et vertueuse Aline, entre les mains de ces deux débauchés! j'ai cru voir Suzanne surprise au bain par les vieillards..."
mardi 9 mai 2017
mercredi 3 mai 2017
Vaudeville
La Belle Alliance populaire, des retournements de veste et des cocus
Le voyage de Monsieur Perrichon
Eugène Labiche et Édouard Martin
Représentée pour la première fois, au Théâtre du Gymnase, le 10 septembre 1860
Représentée pour la première fois, au Théâtre du Gymnase, le 10 septembre 1860
Extrait Acte premier - Scène IX
ARMANDAlors, c’est un concours !... un tournoi !...DANIELUne lutte loyale... et amicale... Si vous êtes vainqueur... je m’inclinerai... si je l’emporte, vous ne me tiendrez pas rancune ! Est-ce dit ?ARMANDSoit ! j’accepte.DANIELLa main, avant la bataille.ARMANDEt la main après
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