lundi 27 octobre 2014

De l’usage du fleuve


Ou comment, via le « non lieu » actuel,  nous  passons d’un environnement  de travail pour les classes populaires à un espace de loisir pour les bobos, de la Loire navale à la Loire nautique. 


Rezé-Place du 8 Mai,  La municipalité et Nantes-métropole communiquent.

lundi 20 octobre 2014

La Boudeuse


La Boudeuse n’est pas rancunière.  Saisie en décembre 2010 par le fisc pour impayé, la goélette était restée à quai deux années dans le port de Nantes. Entre deux expéditions scientifiques, c’est à Nantes qu’elle fait relâche.



Dimanche 19 octobre, quai Fernand Crouan,  la Boudeuse réchauffe ses mâts  dans le soleil levant d’automne.

lundi 13 octobre 2014

Los segadores



     Peintre et graveur,  connu aussi sous le nom d’artiste Pepe Ortega,  Jose Garcia Ortega fut un des représentants du réalisme socialiste pendant la guerre d’Espagne. Il participa à la création du groupe Estampa popular. Militant idéologique du PCE, son activité politique lui valut l’emprisonnement et l’exil. Il vécut en France et en Italie avant de pouvoir revenir en Espagne après la mort de Franco. José Garcia Ortega est mort à Paris en 1990 à l’âge de 69 ans.

     Ami de l’ignoble petit Staline espagnol, Santiago Carrillo, il sera candidat du PCE dans la province de Ciudad Real. Incontestablement,  être stalinien n’empêche pas d’avoir une œuvre forte et un style. Ses travailleurs agricoles et en particulier ses moissonneuses courbées sur la tâche m’ont inspirées Les cireuses de parquet.

     Je ne connaissais pas José Garcia Ortega avant d’être accroché par un livre de reproductions de ses œuvres découvert par hasard chez un bouquiniste de la place Viarme à Nantes.  Je me suis aperçu plus tard que ce petit livre broché m’avait été cédé pour le quart de sa cote. On peut encore faire de très bonnes affaires avec des pros inattentifs.



     Quelques pages de ce bouquin sorti en 1966 des  Editions de la librairie du globe (coleccion Ebro).









samedi 4 octobre 2014

Bas les voiles



Que des nœuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux.

Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)