mardi 25 février 2014

Poisson volant



Le 1er août 1935  le Latécoère F-AIUM de la Compagnie Nantaise de Navigation Aérienne (CNNA) , chargé de 20 000 sardines fraîches , décolle de l’aérodrome la Baule-Escoublac à destination du Bourget.  C’est la première fois que l’on utilise l’avion pour transporter des denrées alimentaires. Dès lors, chaque nuit à la saison de pêche sardinière, le pilote de l’aéroplane suit la voie ferrée Nantes-Paris, aidé dans sa progression par les châteaux d’eau d’alimentation des locomotives à vapeur, pour ravitailler en poissons frais  les marchés parisiens.


Les sardines volantes sont un succès, la compagnie s’étoffe, compte 5 appareils et multiplie les destinations. Les ports sardiniers doivent ce nouveau débouché à René Marchesseau, pionnier de l’aviation, fondateur de la CNNA et créateur de la première ligne aérienne Paris - Antananarivo - La Réunion.


2 commentaires:

  1. Excellente, l'anecdote du pilote de l’aéroplane suivant la voie ferrée Nantes-Paris, en se repérant sur les châteaux d’eau alimentant les locos à vapeur.
    De quoi faire des sardines fumées :-)

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    1. On imagine l’aventure quotidienne dans l’odeur de poisson, le pilote se repérant dans sa progression en lisant le nom des gares inscrit en grosses lettres rouges sur les réservoirs d’eau.

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