vendredi 22 novembre 2013

Tricotage breton

Le patron d'Armor-Lux grand pourfendeur des taxes, des impôts et des charges, porte le bonnet rouge. Il manifestait à Quimper le 2 novembre pour une Bretagne libérée du carcan républicain. En avril dernier, le contrat qu'il avait passé 5 ans auparavant avec l’État jacobin, pour la confection des uniformes de la police nationale, n'avait pas été renouvelé. Ce marché lui avait rapporté 80 millions d'euros, on comprend son amertume. N'ayant plus de pull de flic à fabriquer, Armor-Lux s'est mis à tricoter des bonnets rouges. Des bonnets rouges que lui ont racheté 4 euros pièce, les comités d'organisation de la fumeuse manifestation, pour les revendre entre 5 et 10 euros aux bretons qui voulaient « vivre et travailler au pays ». Armor-Lux s'est bien gardé de dire aux porteurs du bonnet rouge que sur les 10000 bonnets écoulés, 7500 provenaient d'Écosse et avaient été probablement fabriqués en Asie. L'entreprise bretonne se contentant d'apposer son étiquette et de ramasser les bénéfices.



Manifestation de Bretagne réunie à Nantes le 16 novembre 2013, Christian Troadec, maire de Carhaix, bonnet rouge à la main et drapeau herminé en écharpe

2 commentaires:

  1. Et moi qui en étais resté aux chapeaux ronds.

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    1. Il paraît qu'en Amérique,
      Par un procédé chimique,
      On fait fondre les couilles des flics
      Pour en faire des élastiques

      Ils ont des chapeaux ronds
      Vive la Bretagne!
      Ils ont des chapeaux ronds
      Vive les Bretons!

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