lundi 12 septembre 2011

L’arbre aux hérons

Quand on ferme un grand site industriel, on ouvre un grand équipement touristique. Ça cache les ruines du désastre et ça entretient l’espoir chez les licenciés. Nantes n’a pas dérogé à la règle. Il y a maintenant quelques années, au cœur de la ville, dans le grand vide laissé par la fermeture des chantiers navals, un projet touristique baptisé  Les machines de l’ile a vu le jour. Dans une ambiance vernienne (Jules est né à Nantes) on peut s’y promener sur un éléphant géant en bois de tulipier qui carbure au diesel. On peut aussi visiter les anciens halls industriels  peuplés d’animaux marins, extraordinaires et mécanisés.
La mariée est-elle trop belle ? Le pouvoir d’achat de la population diminuant aussi vite que le taux de chômage augmente, on a dû revoir à la baisse des prévisions de fréquentation un peu trop ambitieuses.
Néanmoins, cela n’empêche pas d’avoir de grands projets. Demain, si cela abouti, on pourra grimper dans les branches d’un arbre haut de vingt-huit mètres et tournoyer sur les ailes de deux hérons perchés à son faite. A ce jour seule une branche expérimentale existe et donne aux visiteurs une idée de l ‘ampleur du peut-être futur Arbre aux hérons.

Ebauche du projet visible sur le site



La branche expérimentale , boulevard Léon Bureau


Pour voir toutes sortes d’arbres extraordinaires, on peut aller visiter le blog de Coco L’arbre aux questions.-Les arbres

2 commentaires:

  1. Comme ça, je trouve que les hérons ressemblent à des chauves-souris.

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  2. @Berthoise : En effet. Le dessin est petit et ce qu’on croit être des oreilles de chauves-souris est en réalité une nacelle (chevauchant l’oiseau) et ses deux passagers. Et puis l’arbre aux chauves-souris aurait fait peur aux enfants.

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