lundi 26 septembre 2011

La maison Shishi Odoshi

Depuis quelques mois, à Rezé, non loin de la Cité Radieuse, une modeste maison des années cinquante est devenue une curiosité locale. On ne passe pas de l’état de pavillon de plein pied au statut d’œuvre architecturale haute de quatre niveaux sans se faire remarquer.
Tout dans l’extension de cette construction est singulier, la légèreté de son enveloppe de tissu à base de téflon, la discrétion de sa couleur uniformément blanche, la simplicité de ses formes linéaires, son original système d’écoulement des eaux pluviales.
Ni gouttière, ni tuyau rectiligne, mais,  pour ajouter à la poésie de cette maison, l’eau s’écoule en dansant  dans les tubulures métalliques d’un shishi odoshi *.

*système hydraulique de tubes et de réservoirs à bascule ornant traditionnellement le jardin japonais.



côté rue.


côté jardin.

La maison Shishi Odoshi  est une réalisation du cabinet d’architectes nantais Avignon-Clouet.

samedi 17 septembre 2011

L'amour sorcier



In Quarto Couverture illustrée - lithographie de Natalia Gontcharova
Portées musicales . Musique et Partitions -  Edition Max Eschig
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Compositeur Manuel de Falla : La danse du feu (extrait)





L'amour sorcier  ( 2011-Acrylique 54x54 )

lundi 12 septembre 2011

L’arbre aux hérons

Quand on ferme un grand site industriel, on ouvre un grand équipement touristique. Ça cache les ruines du désastre et ça entretient l’espoir chez les licenciés. Nantes n’a pas dérogé à la règle. Il y a maintenant quelques années, au cœur de la ville, dans le grand vide laissé par la fermeture des chantiers navals, un projet touristique baptisé  Les machines de l’ile a vu le jour. Dans une ambiance vernienne (Jules est né à Nantes) on peut s’y promener sur un éléphant géant en bois de tulipier qui carbure au diesel. On peut aussi visiter les anciens halls industriels  peuplés d’animaux marins, extraordinaires et mécanisés.
La mariée est-elle trop belle ? Le pouvoir d’achat de la population diminuant aussi vite que le taux de chômage augmente, on a dû revoir à la baisse des prévisions de fréquentation un peu trop ambitieuses.
Néanmoins, cela n’empêche pas d’avoir de grands projets. Demain, si cela abouti, on pourra grimper dans les branches d’un arbre haut de vingt-huit mètres et tournoyer sur les ailes de deux hérons perchés à son faite. A ce jour seule une branche expérimentale existe et donne aux visiteurs une idée de l ‘ampleur du peut-être futur Arbre aux hérons.

Ebauche du projet visible sur le site



La branche expérimentale , boulevard Léon Bureau


Pour voir toutes sortes d’arbres extraordinaires, on peut aller visiter le blog de Coco L’arbre aux questions.-Les arbres

lundi 5 septembre 2011